Comment faire son deuil...

Le deuil est venu frapper à ma porte il ya quelques semaines...

 

Non, je n'y échappe pas.

 

A mon tour, je suis confrontée à la mort, la fin d'une relation.

Bien sûr, j'ai déjà connu les ruptures, la rupture horriblement douloureuse amplifié par l'écho du passé... Mais celle ci est différente.

L'être cher, non seulement, ne reviendra plus, mais cela est maintenant totalement im-po-ssible. Je ne peux pas fantasmer, espérer, imaginer...

 

C'est fini.

 

Son départ laisse un vide silencieux et trés bruyant en même temps.

Comme une onde sur l'eau quand on jette un cailloux.

Il y a alors des remous, plus ou moins profonds et puissants suivant la force de l'impact. Des éclaboussures, des vagues...

Bref, la surface de l'eau se modifie, se transforme et doucement se réharmonise pour retrouver finalement sa forme initiale...

 

Nous sommes constitués d'eau à plus de 60%. Nous connaissons nos raz de marée, nos tsunamis intérieurs...

 

Commme le caillou dans l'eau il y a l'impact : pour nous la sidération.

On ne peut... on ne veut pas y croire. Puis la réalité s'installe...

 

Et puis la colère arrive, le mouvement : les questions, la culpabilité aussi. Le "si j'avais su"... On passe de la colère extériorisée à celle plus dévastatrice, la colère intérieure, tournée contre soi.

 

Arrive alors la phase de marchandage : on s'arrange comme on peut de cette nouvelle réalité. On se débat encore, on échaffaude des solutions, des possibilités, des croyances et des peurs.

 

Ce qui nous emmène vers la dépression : une tristesse profonde, une remise en question, de la détresse... Il semble qu'on meurt, qu'on tombe inexorablement nous aussi, comme la relation... Une part de nous s'éteint à jamais. Ce ne sera plus jamais comme avant.

 

Et puis l'acceptation, la compréhension, la transformation surviennent enfin, plus ou moins vite. On réorganise sa vie autour de ce vide, de ce manque.

 

Oui, la vie ne sera jamais plus pareil... Mais aujourd'hui n'est déjà plus et ne sera jamais plus!

Chaque jour est un jour de deuil et de renaissance à la fois.

Bien sûr, il n'y a pas de raz de marée tous les jours (et heureusement!), mais il y a des chocs, des colères, des négociations, des phases de déprime et parfois, pas toujours, des acceptations...

Prendre conscience de toutes ces phases quotidiennes, nous permettrait de savourer chacun des instant de notre précieuse vie.

 

Le décès m'a appris cela : nous sommes de la matière en constante évolution.

Il y a un début et une fin en tout. 

 

 

 

 

sam.

22

juin

2013

Transformer, pour évoluer...

Les transitions, les changements sont autant de chances d'apprendre, de transformer pour évoluer... C'est facile à dire quand on n'a pas le nez dans les problématiques!! Ce sont des moments où on se sent "à côté"... mais de quoi donc? Peut être à côté de Soi...n'est ce pas?

 

La machine est grippée et tout un tas de petits dysfonctionnements s'installent de façon plus ou moins gênants, envahissants, addictifs...Alors on accélère le patinage plus ou moins artistique, on compense, on masque, on gère...plus ou moins...Que d'énergie perdue!

 

Prendre le temps de se recentrer, de retrouver l'équilibre de notre petit écosystème, retrouver le bonheur puissant d'être et d'agir...Impossible? Pas le temps? .......Vraiment......?....Que pourriez vous y gagner d'essayer?

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mer.

28

août

2013

Étiqueter, caser, dans quel but?

Nos galaxies intérieures
Nos galaxies intérieures

Pourquoi donc ce besoin de se mettre dans des cases : je suis plutôt cerveau gauche ou droit, je suis sagittaire ou scorpion, je suis père ou mère, je suis PDG ou employé, je suis hétéro ou homo, je suis, je suis, je suis.... Ca fait beaucoup de personnes en nous toutes cloisonnées dans leur rôle respectif, non?

 

Oui, JE est constitué de plusieurs facettes différentes (et souvent insoupçonnées), mais JE est avant tout UN en mouvement permanent, comme de mini galaxies intérieures au sein de l'univers!

 

Et si, notre besoin d'appartenance n'était dicté que par nos peurs à être ce que nous sommes?

Et si nous étions bien plus, et bien mieux que ce que nous croyons être?

Comment pourriez-vous vous libérer de vos chaines sans les combattre mais en les transformant?

Parce que...n'avez-vous pas remarqué combien le combat épuise notre énergie intérieure?

N'êtes-vous pas fatigué de combattre sans cesse au travail, à la maison, à l'intérieur de vous...?

 

Nous vivons une époque formidable : nous découvrons la plasticité neuronale du cerveau. Toute nouvelle expérience vécue (émotionnellement, je précise) permet à notre cerveau de créer des connections au-delà des routes déjà empreintées par nos neurones.

 

 

La souplesse, l'élasticité, l'adaptabilité, ça ne vous dit rien?

Donc, pourquoi se maintenir dans des cases sachant que c'est l'expérience de la nouveauté qui crée de nouvelles connections cérébrales?

Ne serait-ce pas un peu paradoxal?

 

Peur?

Qui a dit que c'était à cause de la peur?

Elle nous protège, non?

Et si ....., derrière la peur se cachait un désir?

 

Quel serait le désir caché derrière Votre peur?


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